« Instrument de désir » – en référence à l’ouvrage du musicologue américain Steve Waksman –, la guitare électrique est l’une des révolutions majeures de la musique du XXe siècle. Symbole de modernité dans les années 1950, cette reine du rock’n’roll et du blues a bousculé les modes de vie et de pensées. Dès ses premiers larsens, elle a su réunir mélomanes et musiciens autour de pratiques et de procédés compositionnels renouvelés grâce à l’amplification électrique.
Cet instrument a depuis conquis le monde et trouvé par-delà les frontières géographiques et culturelles des identités musicales très diversifiées. Il a de plus acquis un statut d’icône et accompagné de profondes mutations, dont certaines en marge de tout cadre artistique.
La guitare électrique intéresse aujourd’hui de nombreuses communautés (fabricants, guitaristes, collectionneurs, chercheurs, compositeurs, interprètes) qui enrichissent de leurs points de vue complémentaires les connaissances et la compréhension d’un instrument résolument complexe.
Ce colloque est l’occasion de présenter ces diverses approches lors de deux journées interdisciplinaires. Des concerts clôtureront la manifestation : Tomás Bordalejo, Hauteurs, et Terry Riley, In C.
Ce colloque est organisé et soutenu par le Musée de la musique (Cité de la musique – Philharmonie de Paris), le Collegium Musicæ de la COMUE Sorbonne Universités, l’IReMus (CNRS, Université Paris-Sorbonne, BnF, Ministère de la Culture et de la Communication), le Centre Georges Chevrier (Université de Bourgogne), l’Ircam-Centre Pompidou, l’Université Paris-Sorbonne, l’équipe LAM de l’Institut Jean Le Rond d’Alembert (UPMC) et le Groupe Spécialisé d’Acoustique Musicale (GSAM) de la Société Française d’Acoustique (SFA).